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Est-ce que la notion de l’entropie

s’applique également aux conflits humains?

Essai de formulation de problème

 

La tension depuis toujours existante et constamment montante entre les idividus humains dans le monde entier cause la nécéssité de l’analyse de cet événement et de sa mise en systématique. Une observation grossière permet déjà d’apperçevoir, que ce phénomène n’est pas unitaire, momentané et passagère, propre à une époque donnée, mais il porte le caractère d’un processus constant, durable, d’une dynamique croissante, donc de toute évidence soumis aux lois de la nature.

L’analyse poussée du phénomène conduit à la conclusion, qu’il résulte des égos humains exubérants suivis d’un manque de métrise de soi même d’un coté, et des possibilités techniques croissantes de l’humanité d’autre, accompagnées d’absence de responsabilité de l’homme aux suites d’application de ce progrès.

On voit clairement, que ce processus est hors de toute contrôle et déchainé, ce qui laisse supposer, qu’il présente la suite d’une loi universelle de nature, déterminant non seulement l’histoire précédente, mais aussi la direction de déroulement de l’avenir de l’humanité sur notre planète. Il en résulte la nécessité d’établissement des lois qui y régnent.

Une des notions fondamentales utilisées pour la déscription statistique de la direction de déroulement des processus, utilisées dans la thérodynamique, théorie d’information et statistique, est le terme de l’entropie. Généraement parlant, l’entropie est un paramètre d’état du système. Dans interprétation statistique elle définie la distance du système de la situation où celui-ci était monolithique, ou bien le degré de son désordre ou bien, autrement parlant, le degré de son exceptionnalité, ou bien aussi le degré d’éloignement de son ordre intérieur de l’état antérieur qui pour telle ou autre raison a été considéré comme initial. Pendant les processus spontanés de la nature, le degré de dispersion (la distance du monolithe) augmente. Le désordre maximum est compris comme une dispersion totale – une dislocation idealement uniforme dans l’éspace des composants du système.

L’entropie est une notion d’entre la physique et philosophie. Elle s’adapte aussi bien à la description des évenements dans le domaine matériel comme la thérmodynamique, que des domaines non-matériels comme la statistique ou la théorie d‘information et aussi bien à la description des rélations inter-humianes.

La théorie prouve, que l’entropie du système materiel ne peut qu’augmenter.

L’étymologie du mot entropie provient du grec : en (à l’intérieur) + trepein (changer).

La définition classique d’entropie en statistique est :

S = K ln W + const

  S – l’entropie, W – le nombre de microétats indifférents du macroétat présent et const – une constante.

Dans analyse statistique il ne nous interesse pas en principe la valeur absolue d’entropie, mais ses changements. La situation est pareille comme dans le cas d’énergie potentielle : le niveau initial est arbitraire. Dans le cas d’entropie, le niveau initial est, conformement au postulat de Planck, considéré égal à zéro comme pour les cristaux idéaux à la température de 0 0K. Cela permet de traiter la constante comme nulle et de la supprimer. Dans ces conditions la formule de l’etnropie prend une forme simplifiée :

S = K ln W

Pour l’analyse des rélations humaines je propose le terme contropie : con (conflit) + trepein (changer) qui aurait exprimé le changement des conflits humains ou des émotions négatives, des stress, animosités, haines.

Dans analyse de l’état émotionel il ne nous interesse non plus la valeur absolue de la contropie, mais ses changements. Par analogie à l’entropie, nous pouvons supprimer également la constante et définir mathematiquement la contropie comme : 

Co = (Σ Kaug – Σ Kdim) ln W

Co – la contropie, Kaug(mentant) – les facteurs provoquant l’augmentation de stress (accroissant le risque de conflit), Kdim(inuant) – les facteurs diminuant la tension émotionelle (diminuant le risque de conflit), W – nombre de microétats du conflit des individus avec l’entourrage indifférents du macroétat présent de l’attitude emotionelle de l’ensemle humain examiné.

Les coefficients K présentent les diverses facteurs ayant influance sur les conditions ménant à la favorisant ou liquidation de la probabilité de formation d’une situation conduisant à l’éclatement d’un conflit.

La contropie pourrait donc être comprise comme le paramètre qui défini le degré de l’état émotionnel négatif d’une agglomération humaine. Dans interpétation statistique elle aurait défini le degré d’éloignement de la situation sans conflits ou bien, atrement parlant, le degré de « conflictement » de cet ensemble humain.

Dans le cas de l’entropie, conformément à la mécanique quantique, à la température théorique de 0 0K il existe uniquement un seul microétat (W = 1). Pareillement, nous pouvons constater que dans l’état initial de l’humanité (quand le Dieu a crée Adam, ou autrement parlant, quand le premier être pensant, ayant les marques du genre humain est apparu), il éxistait seulement un seul microétat (W = 1).

Quand W = 1 (il éxistait seulement un seul microétat, c’est-à-dire un seul individu humain sur Terre), la contropie était égale à zéro car la situation qui aurait pu provoquer un conflit quelquonque n’éxistait pas. Au fur et à mésure que le nombre des idividus montait, la probabilité d’éclatement des conflits entre eux (de quelquonque genre que ce soit), montait en permanence.

La contropie d’agglomération humaine croît donc sans cesse, pareillement que dans le cas de monde de la matière minérale. La cause en est non seulement l’accroissement du nombre des gens dans le monde (accroissement de la valeur W) qui cause, entre autres, la dévaluation de la valeur de la vie humaine, mais aussi l’accroissement parallèle de coefficients Kaug (l’augmentation de la quantité et du poids spécifique de facteurs favorisant les conflits), dû en majeure partie à l’influence déstructive de l’activité humaine sur l’environnement. Cela concerne non seulement la dégradation de la nature, mais aussi la dégradation des rélations entre-humaines.

A titre d’example des coefficients Kaug on peut citer :

·       Le décroissement de la surface terrestre par habitant,

·       L’épuisement des réserves énergétiques mondiaux,

·       Les changements néfastes du climat dûs par l’industrie,

·       La dégradation progrèssive de l’environnement,

·       L’indifférence progrèssive envers l’injustice et la radicalisation de comportement mutuel, qui est la suite de l’accessibilité croissante des médias, qui propagent surtout, pour des raisons commerciales, les situations dramatiques et attitudes brutales,

·       Chômage et la faim,

·       L’échelle croissante des révenus unitaires,

·       L’atomisation de la société,

·       L’atomisation dans la famille.

Ces facteurs provoquent des changements dans la psychique humaine et causent le dépérissement de la tolérance mutuelle, l’agression, terrorisme, l’acharnement en prétention mutuelle de plus en plus grande (dûe à l’étandue et dureté de plus en plus grande des préjudices mutuelles). Le résultat en est la course aux armements dont la suite est une de plus en plus grande accessibilité des armes en général et des armes à déstruction massive en particulier. Par la suite, le résultat psychologique de la course aux armements est le sentiment de menace générale, d’incertitude et du provisoire de l’existence terrestre, éxprimé par la phrase connue : Après nous le déluge. 

La liste des coéficients Kdim est nettement moins large : à titre d’exemple on peut citer les mouvements pacifistiques (sous condition qu’ils ne servent pas aux buts politiques) ainsi que toutes les philosophies faisant promotion de la tolérance, de respect mutuel, de renoncement à la violence ou de rétour à la nature.

En ce qui concerne l’analogie à la philosophie d’accroissement d’entropie du cosmos il faut souligner, que dans la nature sont probables seulement les phénomènes, dont la somme des changements de l’entropie de tous les élements du système est positive. Bien que la contropie est rélative aux êtres humains, donc individus qui agissent non seulement d’instinct mais aussi par la raison consciente, l’expérience mène plutôt à la conclusion que l’augmentation de la contropie de l’humanité a un caractère aussi universel que l’ accroissement de l’entropie dans la nature morte.

La quantité, l’étendue, taille et la durée des conflits au monde croît sans cesse.

 

Résumé.

L’analyse montre que l’accroissement de la contropie, c’est-à-dire la dégradation des rélations inter-humaines est un processus qui porte les marques d’une loi de nature globale, analogue à l’entropie. Suivant cette loi, les rélations inter-humaines prennent direction vers l’état de l’homogénité maximale, comprise comme l’atomisation totale des idividus humains dans la société et la famille – la disparition des groupes et communeautées d’intérêts, un conflit absolu entre toutes les unités humaines.

Il est évident, que létat de contropie maximale est égal au chaos maximal et à la fin de l’humanité comprise comme le groupe ayant l’intétêt commun et réalisant de façon organisée le but suprême commun : la survie de l’humanité.

Nous avons donc droit de nous poser les questions suivantes :

·       Est-ce-que, et dans quelle mésure, l’élément de l’intelligence porté par l’humanité, peut prévenir la réalisation d’une telle, paraît-il, inévitable loi de la nature ?

·       Ou peut-être l’humanité, en ce qui concerne sa propre espèce, va être capable d’anéantir de façon tellement éfficace l’éffort de l’évolution, laquelle jusqu’à maintenant a réalisé sans fautes, pour les autres espèces, son but primordial – la subsistance, que l’humanité dispaîretera de la Terre ?

·       Qu’elle est la chance d’arrêter la contropie humaine de façon organisé dans la situation, où :

·       92% de l’humanité n’a pas de moyens stables d’éxistence?

·       80% de l’humanité habite dans les conditions primitives?

·       70% de l’humanité est analphabète?

·       50% de l’humanité est sousalimenté?

·       8% de l’humanité est en permanence emprisonné et torturé, sans abri et près de la mort de faim?

·       6% de l’humanité possède 59% de ressources mondiales.

Les réponses à ces questions vont connaître nos descendants …

La génération actuelle doit par contre entreprendre un éffort maximal afin que, non seulement en prognosant, mais surtout en modélant le développement de la civilisation future, entamer les processus :

·       de la liquidation conséquente des facteurs conflictogènes par la mise en application au niveau national et international des programmes adéquats,

·       de la promotion systématique de toutes les actions ayant sur but la mise en marche des processus sociotechniques, favorisant l’extinction des causes des tensions interhumaines.

 

Varsovie, mars 2007            

 

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